GP de Vienne 2/3 FFC

Le traditionnel GP vienne s’est disputé ce dimanche 6 avril 2014. Le circuit reprend exactement les routes du CLM de Jardin organisé par le CVAC en fin de saison, sauf que pour la course en ligne trois tours sont au programme. Sur la ligne du départ fictif en centre ville, je (Antoine) suis le seul représentant du CAC.

Petit changement cette année, le départ est donné lancé dès la sortie de Vienne, et non plus à l’arrivée sur le circuit. Résultat, la bosse pour rejoindre est montée tambour battant. J’aperçois des grappes de coureurs se détachant à l’avant, et je me dis que c’est un coup à ce que la course soit pliée en 10 km avec un gros groupe à l’avant. Je remonte donc fissa aux avants postes. Dès l’entame du premier tour je suis les tentatives et fini par rejoindre un gros groupe d’une quinzaine de coureurs. Je me dis que cela pourrait être la bonne, mais les relais ne sont pas vraiment appuyés. Tout le monde, moi compris, semble cramé. En effet, après une petite vingtaine de minute le garmin affiche 380 W de Pmoyenne (non normalisée et avec les zéro !). Ce qui explique le besoin de souffler exprimé par la plus part des membres de l’échappée. Peu de temps après, sur un nouveau contre, notre groupe est avalé par le peloton. Un nouveau contre sort alors. Il prend rapidement le large.

Derrière, il s’en suit une succession d’attaques pendant 2 tours de circuit, les équipes représentées à l’avant (Romans et Vaux en Velin surtout) allant chercher une grosse partie des tentatives. Le rythme reste globalement soutenu, et cela permet au peloton de maintenir l’échappée dans le viseur. A l’amorce du dernier tour, Les coureurs de Charvieux prennent les choses en main (pour leur sprinteur M. Chappe). Ils finissent par rattraper les fuyards peu avant la dernière bosse.

 J’aborde cette dernière difficulté, bien placé en 5^ème position. Le rythme imprimé est très rapide dans la première partie de la bosse. Puis dans la seconde partie, des attaques secouent le peloton. Je bouche, un trou, deux trous, trois trous et puis un coureur de Chambéry formation place un grosse accélération imité par deux autres coureurs. Tout le monde se regarde, ils iront chercher la victoire… Pour le peloton les tentatives de contre se multiplient, chaque fois sans succès. Cela finira au sprint pour la place de 4 avec une dernière descente sur Jardin toujours très chaude !

 

Pour l’histoire c’est Eduardo ESTRADA (CCF) qui l’emporte, et tout le peloton est classé à la même place la faute à des transpondeurs récalcitrant !