.






...Merci à Aurelie Gonet du VS Dijonnais pour la photo

Pages

mardi 30 avril 2013

GP GUILLOTEAU (1.2.3 FFC)


En ce dimanche 28 avril une deuxième équipe du CAC était de sortie. Cette vaillante troupe s'est présenté sur le GP de Belley (1,2,3 FFC). Sa composition était simple puisqu'il y avait moi (Antoine) et … moi !

Je me suis donc rendu sur ce grand prix Guilloteau, et accompagné de quelques appréhensions. Sur moi tout d'abord. En effet, mon genoux gauche était en délicatesse toute la semaine et m'a obligé à sérieusement alléger les charges d’entraînement. Des appréhensions sur les autres coureurs ensuite. Car le cumul d'avoir croisé sur le centre de formation d'AG2r se rendant à la course en vélo, puis de voir sur la ligne d'arrivée tout les breaks et autres camions siglés des clubs de DN1 (et du centre mondial du cyclisme), fait que moi et mon canyon on n'en mène pas large dans le peugeot partner ! Enfin des appréhensions sur le temps. Si il devait se mettre à flotter, tout les ingrédients de la bonne grosse galère se trouveraient réunis.

Le circuit est par contre à peu prés dans mes cordes,une descente rapide, des petites routes, une belle bosse pas trop longue qui donne sur un grand bout de droit. Sur la ligne ça parle, letton et anglais, je me dis que ces gars là il sont pas venus cueillir du muguet. Donc au vu des éléments de l'équation, j'estime que la tactique dîtes « du Phillipe Meunier » est finalement pas si mal. Dès le départ je laisse tout le monde s’exciter et me cale sagement en queue de paquet. Position qui m'a d'ailleurs permise de bien admirer les diverses chutes qui ont émaillées le début de course. Bon si la tactique « meunière » permet de contrôler les chutes, elle implique également de boucher les trous. Un mal pour un bien, ça me fait un peu de fractionné. Je profite des quelques moments de répit pour voir que devant les groupes se font et se défont au grès des attaques.

Chaque tour, je m’efforce de passer la bosse sur le 39, pour soulager mon genoux gauche. La « non descente » et les chutes font du dégât, si bien qu' à mi-course le peloton est réduit de moitié. Mais j'y figure toujours. Et comme le groupe se réduit, si je suis toujours dernier je suis plus proche de la tête qu'en début de course. Je remonte donc sans vraiment le vouloir. Finalement la place du dernier à son charme.

Dans les dernier tours, j'ai encore des bonnes jambes. Dans l'ultime ascension je me permets même de sortir avec un coureur du centre de formation d'AG2R ( bon on passera sous silence le fait que devant moi il y ait une 20aine de coureurs dans deux groupes d'échappées).

Finalement, à 1 kilomètre de la ligne je me retrouve devant le peloton en compagnie d'une vieille connaissance UFOLEPienne, Greg CASSINI. Cela me permettra d'aller chercher une placette d'honneur à l'arrivée (23ème).

Au final, ni moi ni mon genoux n'ont lâché durant cette course. Bref que du positif.

2 commentaires:

  1. c'est pas si mal pour un unijambiste !
    le félin

    RépondreSupprimer
  2. Tu as bien résumé la tactique philippe meunier. Et tu vois ta place est loin d'etre ridicule surtout pour une course de ce niveau. En tant normal, il est plaisant de boucher des trous mais c'est vrai que sur une course de vélo, c'est un peu moins agréable...

    RépondreSupprimer