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...Merci à Aurelie Gonet du VS Dijonnais pour la photo

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mardi 18 mars 2014

Dimanche 16 mars "la Corima" - Mistral Gagnant pour le CAC


Première Cyclo pour les hommes du CAC ce WE : la « Corima Drôme Provençale ». Et en ce dimanche 16 mars si sur la ligne tracée à Montélimar le soleil brille, c’est surtout un souffle puissant que l’on ressent. Ce vent du nord accompagnera nos coureurs tout au long de la course

 
"Où est charly?"

Le 70 Km vu par Mathis :

J'hésite depuis quelques jours à m'inscrire sur la Corima, la météo annonce une belle journée mais un fort vent pendant la course. Ne voulant pas faire mal à Antoine sur le 110 je décide de m'aligner sur le parcours de 77km.
J'ai la bonne idée de m'inscrire le matin à l'arrache ce qui me vaudra de partir au beau milieu du paquet.
Je me rends sur la ligne 30 minutes avant le départ et je constate qu'il y a déjà un certains nombres de concurrents de présents malgré le vent glacial.
Mon résumé de la course sera rapide, parti 1mn30 après le départ des 1er, je saute de peloton en petits groupes je n'arrive pas à revenir sur la tête avant le premier col.
Je me retrouve dans un second groupe qu'on annonce à 3-4 minutes du groupe de 15 de tête. Le groupe s'organise assez mal et pourtant à la faveur d'une longue ligne droit on a en point de mire la tête. Bizarrement ça ne remotive pas les plus passifs et on ne comblera jamais l'écart. Je tente plusieurs fois de créer un petit groupe de contre sans succès seul le mur a quelques kms de l'arrivée se chargera de faire la sélection et je termine 22eme.

Le 110 Km Vu par Antoine :

« Grand dieu que j’ai froid ! » voilà la seule à laquelle que je pense sur la ligne de départ. Heureusement, ayant eu dossard prioritaire je peux me présenter sur la ligne relativement tard sans risque de me retrouver X millième… Quand je pense que j’ai vu des coureurs déjà présents sur la ligne à 8h00 (soit 1h30 avant le départ) !

Une fois le départ donné, la course reprend ces droits. Les reflexes sont là, je remonte vite à l’avant pour attaquer la 1er bosse bien placé. Celle-ci est montée bon train, (410W de Pm sur 8 min). Arrivée en haut, je me retourne pour constater que le groupe est encore conséquent (grosse trentaine de coureurs). De nombreux coureur profitent de la descente sur Grignan, rapide et peu technique pour recoller. On se retrouve donc avec une bonne soixantaine de coureurs devant. Et là personne ne veut rouler, surement à cause du vent de face. Le peloton va « rouloter » comme cela pendant presque 30 km. Quand à moi j’attends sagement la séparation des parcours avant de me dévoiler.

Une fois les costaud partis sur le 140Km, je me replace et reste vigilant. Dans le col du Perthus, les choses sérieuses commencent, devant cela s’agite. J’aperçois B.Aerts et P. Halgand, accélérer l’allure, je me joins rapidement à eux. En haut de la bosse on est 7, on roule pas trop mal mais un gros groupe reviens vite. Une fois la jolie descente sur Bourdeaux négociée, on se retrouve une bonne trentaine en tête avec un vent toujours de ¾ défavorable. Le rythme est vraiment peu soutenu, derrière des grappes de coureurs rentrent encore. Là je me dis que si la toute la cyclo se déroule de cette façon (à bloc dans le bosses-à deux à l’heure sur le plats), je trouverais vraiment cela dommage. Alors j’attaque !

Bon, il reste quand même 45 km, alors je m’emballe pas : 300-330W au P2M. Je jette un coup d’œil sous le coude, derrière cela semble avoir un peu réagi à mon attaque. J’insiste en misant sur le fait qu’aucune chasse ne s’organise vraiment. A mon crédit, je connais parfaitement les routes et je sais qu’après Saou il y a une belle bosse. Au pied de celle-ci je dois avoir 20-30 sec, je me calle à 400W en pensant me faire rattraper par un petit groupe. Mais au sommet, à la faveur d’un virage, je m’aperçois que personne ne revient. Changement de tactique, car je sais que dans une dizaine de km je vais récupérer un vent favorable.

S’en suit alors un jeu de chat et souris. Je suis conscient qu’il faut en garder un peu sous la pédale pour le final, alors je maintiens les poursuivants à une vingtaine de seconde. J’accélère fortement quand il revienne proche et me calme quand derrière il ne roule plus. Stratégie gagnante. Dans la descente sur Marsanne je n’aperçois plus le groupe. Après, il ne me reste plus qu’a appuyer pendant 20 bornes de plat vent favorable. Au bout d’un moment le motard ouvreur vient à ma hauteur et m’annonce 1 minute d’avance. Bingo ! Je suis encore pas trop mal je sais que je vais chercher la victoire.

Toutefois, petite frayeur à 3 km du but. Un signaleur me fait signe de tourner à droite sur une petite route , j’aperçois au loin un concurrent du 70 km mettre pied à terre et Paf ! Un mur se dresse devant moi (Strava annonce de passage à 19% !). Je mets tous à gauche (42-21….), je me demande si je vais arriver en haut ! Finalement ca passe. Je file vers le centre ville de Montélimar et coupe la ligne d’arrivée en 1er avec 1min30 d’avance sur le 2nd et après un raid de 45km où j’ai pris pas mal de plaisir !

5 commentaires:

  1. La grande classe ! En plus en fin stratège. Bravo Tonio.

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  2. Excellent Antoine !!!
    Bravo pour cette victoire !!!

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  3. Et aussi Bravo Mathis !!!
    Au plaisir de rouler avec vous à l'occasion !!!

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  4. Chapeau l'artiste, sacrée victoire ! Fallait le faire dans ces conditions difficiles !

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  5. Félicitations pour ta victoire, avec la manière qui plus est !

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