Les 9, 10 et 11 mai se déroulait
le tour des grands ducs, une course par étape où le CAC à pris ses habitudes
puisque nous somme les détenteurs en titre de la fameuse «Chouette » de
meilleure équipe.
Cette anné l’équipe se composait
de Philou, Mathis, Nico, Fabio et Antoine. Pour en cadrer tous ces coureurs,
les papas, JP Angot et B. Meunier, sans oublié Vivi bien sûr, étaient de la
partie.
Etape 1
50 Km plutôt plat dans la plaine
nord de Dijon, un peloton un peu excité et une arrivée massive.
Mathis : peloton
« A venir »
Philou : peloton
« Dès le vendredi matin, le premier objectif est atteint avant
même que la course ne commence : montrer l’affutage lors de la
présentation des équipes, faire ressortir les veines de manière à impressionner
les adversaires. Premier objectif OK. Le CAC n’est pas venu en Bourgogne pour
faire du tricot. Cette première étape n’a rien de très excitant, à peine un
pont d’autoroute pour que l’aigle de saint geoirs puisse déployer ses ailes. Je
resterai bien au chaud dans le peloton pour cette première course pliée en
1h07min ! »
Nico : peloton
« A venir »
Fabio : peloton
« L'objectif de cette 1ere étape est bien sur de ne pas perdre de temps en étant pris dans une éventuelle cassure.
La distance de 48 km annonce une étape rapide,
le départ est donnée et le premier ¼ heure est fait à 48 km/h de moyenne, il
faut donc pas rester trop à l'arrière sous peine de faire l'élastique et d'être
dans les bordure du au vent. Les quelque gouttes de pluie ne freine pas les
hardeur du peloton et l'arrivé ce profile après à peine plus d'une heure de
course, dans les 3 ou 4 dernier km, la nervosité ce fait sentir et je décide de
rester au calme pour ne pas prendre de risque. »
Antoine : peloton
« Le départ est rapide, je suis bien mais pas au mieux. Faut dire
que la semaine a été lourde et j’ai pas
touché le vélo depuis le dimanche. JE reste néanmoins vigilant, je suis quelque
coup, mais le 4 par 3 accroché dans mon dos ramène le peloton en moins de deux.
Je bouche un gros trou néanmoins un gros trou après qu’une bordure se soit
formée sans moi. Sans conséquenc puisque le peloton est revenu peu après.
Je frotte jusque dans le dernier kilomètre puis laisse filer pour en
garder en vue du CLM de l’après-midi »
Etape 2
CLM de 13 km avec un
aller-retour, deux autoponts et une traversé de village. Alexis Coulon (VS
longecourt) prend le maillot jaune.
Mathis : 89ème
« A venir »
Philou : 4ème
« La deuxième étape du vendredi après-midi consiste en un CLM de
13 km sur des routes où j’avais déjà bien figuré il y a 2 ans lors du prologue.
Pourtant là encore, ce n’est pas le dénivelé l’adversaire le plus dur, mais
bien le vent. Je m’élance dans les premiers ce qui sera sans doute un avantage
au niveau de l’écoulement fluide. Les sensations sont bonnes, pas de mal de dos
pour une fois en CLM, pas de décollement de la couche limite (cf équations de
Navier Stokes), des virages bien négociés me permettent de faire chuter le
chrono à 16min39s. Au final, je termine 4ème de l’étape. »
Nico : 19ème
« Avenir »
Fabio : 54 ème
« Pour cette 2eme étape, un clm individuel de12 km, je prend le
départ avec l'ambition de me placer au général, malheureusement le profil
plutôt plat, le vent souvent latéral, et le revêtement granuleux ne m'avantage
pas, les sensation sont relativement bonne et le cœur monte bien pour afficher
entre 175 et 180 pulsations, je termine en 18mn22s, dans un premier temps, je
suis assez satisfait, mais en regardant ma moyenne (40km/h) je me dit qu'il y
as de la place pour les autre. Au final une place de 54 à l'étape, soit le
milieu de tableau et une déception pour moi. »
Antoine : 2nd
" Etape clef pour ma part. Je suis bien motivé pour faire quelque
chose, d’autant qu’avec le dossard n°1 je suis le dernier à m’élancer.
L’attente est longue, mais des le départ les sensations ne sont pas mauvaise,
mais le cardio est super haut contrairement a mon habitude. Je me connais et
avec le P2M la gestion de l’effort est facile. Je rattrape le concurrent parti
2 min devant au 2/3 du circuit. LA ligne d’arrivé se profile, je lâche mes
dernier force. Le speaker m’annonce second à 7 secondes, mer….
Sur le coup je ne suis pas vraiment déçu, le premier est fort et j’ai
tout donné. Toutefois l’analyse des donné a postériori me dit que j’aurai pu
faire mieux. « Seulement » 377 W moyen sur 16 min, soit 20 de moins
que prévu et un cardio beaucoup plus qu’a l’accoutumé.
Je pense que cela vient de plusieurs petites chose : faible nombre
de séance sur le vélo de CLM + l’absence de sortie dans les jours d’avant + CLM
gérer sans prise de risque.
Je me console en me disant qu’au moins le poids de la course ne pèse
pas sur nous pour le lendemain."
Etape 3
Deux boucles de 30 km atour de
Chatillon sur Seine. Pas de grande difficulté sinon un vent bien présent. L’échappé,
sans Cacien, est reprise à la flamme rouge.
Mathis : peloton
« A venir »
Philou : peloton
« La troisième étape du samedi matin ressemble fortement à celle
du vendredi matin, bien qu’étant un peu plus longue. Suite à la bonne perf de
la veille, le coach insiste à juste titre pour que je sois placé à l’avant.
J’obéis à la consigne, tentant même de m’infiltrer dans une micro cassure en
début d’étape. Mais pas de bon de sortie bien évidemment. Je resterai caché le
restant de la course au sein du peloton. »
Nico : peloton
« Avenir »
Fabio : peloton
« 60 km au programme pour ce samedi matin, il fait frais (15°) et
le vent qui souffle encore ne nous réchauffe pas. Pas de grosse difficulté sur
cette étape mais il faut être vigilent, le vent de coté et les routes parfois
étroite peuvent être piégeuse. Le rythme élevé dans les dernier km provoque une
belle cassure, je suis a l'arrière, mais au prix d'un bel effort, nous
rentrerons sur la tête pour passer la ligne au contact. »
Antoine : 6ème
« Scénario quasi identique à la première étape : du mouvement,
mais aucune liberté laissé aux caciens.
L’équipe du maillot jaune contrôle. Les derniers km sont très rapides
sous l’impulsion du VS dijonnais. Je reste vigilant, et pas trop mal placé je
dispute le sprint massif, chose que l’on ne peut pas faire tous les jours.
Trois touchettes et un passage dans le bas côté plus lois je fais 6ème. »
Etape 4
Une grosse boucle d’approche puis
à un circuit à parcourir 3 fois. Le maillot jaune laisse filer l’échappé qui va
au bout, malheureusement sans maillot rose…
Mathis : 86ème
« A venir »
Philou : 20ème
« La quatrième étape promet de ne pas être simple. Les jambes
commencent à tirer un peu et un bon raidar bien cassant nous attend 3 fois pour
cet après-midi. Un invité surprise se présente en début d’épreuve en plus du
traditionnel vent : la pluie. L’histoire de compliquer un peu la chose, le
parcours est jonché de trou sur un tronçon de la course. J’ai du mal à rester
bien placé à ce moment-là mais cela sera sans incidence, les routes redevenant
large avant l’arrivée. Mathis nous aide à l’approche de l’entrée du circuit
final ce qui me permet d’y rentrer en première position. Une échappée menaçant
le maillot jaune, ce dernier place une bonne attaque dans la bosse. Voyant
qu’il commence à creuser l’écart avec ses compères, je me mets à rouler pour
permettre à Antoine de ne pas perdre trop de temps. Serge Piroux viendra me
donner un coup de main à un moment crucial. Un grand merci à lui. Cela
permettra à Tonio de rentrer dans le groupe maillot jaune. Pour ma part, je finis
en chasse à 4 derrière ce groupe maillot jaune. A l’issu de l’étape, je suis
bien cramé et rétrograde à la 8ème place mais qu’importe, je suis toujours bien
placé au général et Antoine est dans le
coup. »
Nico : 45ème
« Avenir »
Fabio : 80ème
« Une distance équivalente a celle du matin (64km) mais une arrivé
sur un circuit a faire 3 fois. Pour pimenter la course, l'organisation a
décider de nous faire passer sur une portion de route complètement défoncer,
avec de véritable cratère au milieu de la chaussée, il vas falloir être
concentrer pour ne pas casser du matériel. L'arrivée sur le circuit final doit
ce faire au alentour du 40eme km, avec une montée sèche et un virage très serré
au pied de celle ci. Au km 35 je décide donc de remonter pour l'aborder du
mieux possible, c'est a ce moment que la pluie fait sont apparitions et je perd
quelque place dans la descente qui précède l'arriver sur le circuit. Un groupe
ce détache au premier passage, et je ne parviens à rester au contact, je me
retrouve dans un petit groupe, et malgré tout nos effort nous ne parviendrons
pas à rentrer. Nous reprendrons Mathis un peut plus loin qui entre temps a
lâcher prise avec le peloton et finirons ensemble. »
Antoine : 8ème
« L’étape du matin m’a montré que j’étais trop surveillé pour me
glissé dans les coups. Je décide donc d’attendre l’entrée sur le circuit pour
jauger ce que vaut le maillot jaune qui à l’air costaud.
Mais dès le 1er GPM un coup se forme avec 3 hommes placé
dans les 10 premiers au général.
L’équipe du maillot jaune ne roules pas derrière et laisse filer. Je ne
comprend pas …. L’écart mont à 2min30 et c’est le VC Chatillon qui roule.
Les choses s’accèlere à l’approche du circuit. C’est le maillot jaune
en personne qui met le feu au poudre, je me retrouve avec lui ma ca ne roule
pas vraiment et le peloton revient. ON approche du premier passage dans la
bosse du circuit, 800m bien sec ! Serré dans un virage, je suis très mal
placé. Devant sa part taquet. J’aperçois le maillot jaune qui a fait un trou
avec quelques coureurs. Pas de panique, Philou embraille. L’écart se stabilise
a 15 secondes, puis Serge Piroux (merci beaucoup à lui) vient prêter main forte
à notre Philou. Je bouche les derniers mètres.
A l’amorce du 2ème passage, je me dit que la maillot jaune à
peut ^être laissé des plumes dans sa tentative, je fais donc la bosse à bloc
(enfin un peu plus que les autres tours…). Au sommet, pas de maillot jaune je
suis accompagné de autres coureurs, j’embraille. Mais un groupe revient vite.
Le maillot jaune est dedans, accompagné par deux équipiers, mais pas de Caciens
Devant on rattrape les morts de l’échappé mais 3 hommes sont toujours
pointé à 1min30. Seul dans mon groupe je fais le mort en espérant que derrière
sa revienne, mais cela ne sera pas le cas.
Je finis 8ème. Alexis Coulon perds son maillot au profite de
Louis-Paul Niemerich vainqueur de l’étape. Je rétrograde au 4ème
rang à maintenant 1min du 1er »
Etape 5
Etape reine de ce TGD 2014, avec
2 boucles à parcourir deux fois chacune et une belle bosse à chaque tour. Gros
numéro d’Alexis coulon, ancien maillot jaune, gros orages, grosse malchance
pour Philou…
Mathis : DNF
« A venir »
Philou : DNF
« La dernière étape sera malheureusement vite résumée pour ma
part. Km 6 en bas de la première descente, j’entends ma selle volée après un
passage dans une n-ième crevasse. Je vois s’envoler la chouette en même temps
que cette put*** de selle. Plus rien à faire hormis rendre le dossard et
rentrer en danseuse jusqu’au départ. Un grand merci à Mathis qui s’est laissé
décrocher du peloton pensant m’aider à rentrer. Il ne parviendra pas à rentrer
tout seul vu le rythme du peloton, je lui ai donc pourri sa course au passage.
Un gout plus qu’amer pour cette dernière étape. Seule consolation : ne pas
avoir pris la grêle et la 3ème place au général d’Antoine qui finit très fort
cette dernière étape dantesque. »
Nico : 24ème
« Avenir »
Fabio : DNF
« C'est la grosse étape, 95 km et 1200m de dénivelé. Le départ
réel est donner a 1km du premier grimpeur, et étrangement le peloton ne part
pas sur un rythme effréné je reste donc au contact jusqu'à la première vrais
difficulté, là je lâche prise mais
parviens a revenir au terme d'un gros effort, mais je lâcherai a nouveau un
peut plus loin, les voiture suiveuse me dépasse, je suis bel et bien lâché. Je
continu malgré tout et bientôt j'aperçois de nouveau la file des voiture, je
redouble d’effort et parviens a remonter jusqu’à la voiture n° 1 pour me
retrouver a 20 seconde, mais s'en est trop et je ne boucherais jamais le trous.
Comme le vendredi matin et le samedi après midi, la pluie viens nous tenir
compagnie, puis c'est un véritable déluge et
la grêle qui s'invite, la
température chute brutalement et l'eau ruisselle véritablement sur la route, je
lève le pied dans les descente et les virage, et serais repris par un groupe
d'une dizaine de coureur, la pluie s'est arrêter, mais l'entente n'est pas
terrible. Nous passons une troisième sur la ligne, et décide de poser pied à
terre après 70 km, ne parvenant a me réchauffer. »
Antoine : 3ème
"Je me sens pas vraiment bien au départ, les jambes ne sont pas
lourdes mais j’ai l’impression de manquer de force. En plus, avec 1 min de
retard je n’ai presque plus aucune chance de gagner le général….
Dès le départ je me force à prendre des initiatives, on ne sait jamais,
mais les groupe dans lequel je figure n’iront pas bien loin. La première bosse
confirme que je ne suis pas au mieux, je filoche. Devant Alexis Coulon
s’échappe, il prend rapidement 1 min, le général est relancé.
On arrive rapidement sur la bosse la plus dur du circuit, là je
m’accroche. On est plus qu’une douzaine en haut, mais l’équipe du maillot jaune
roule par à coup et derrière ca revient. Au deuxième passage s’a explose,
d’abords sur la route, puisque A. Gomes est revenu seul sur Coulon à la faveur
d’un nouveau GPM. Mais ca explose aussi dans le ciel puisqu’un violent orage,
limite grêle s’abat sur nous. Mais rien de grave comparer au tour de la cote
d’azur 2012 ! Sous les trombes d’eaux, l’équipe du maillot jaune tente
tant bien que mal de contenir l’écart. Mais à l’entame du circuit finale on
nous annonce 1 min 20. Je me dit que c’est cuit, mais la bosse final a
parcourir deux fois est plutôt roulante. Je commence à retrouve un peu des
jambes. Au dernier passage toujours 1 min 20 sur les deux hommes de tête …
Perdu pour perdu, je place une grosse accélération dans l’ultime bosse
de ce TGD. Un coureur me suit, mais explose rapidement. Je me retourne
rapidement. Le trou est fait sur le groupe maillot jaune, j’insiste. Je sens
que les watts ont là (confirmé par TP : 6 min @ 430W sur un fin d’étape c’est
pas mal !). Je fais la descente à bloc en slalomant entre les attardés
avec un tour de retard. Je termine au sprint dans le dernier coup et franchi
enfin la ligne… Le speaker annonce 30 seconde de retard ! j’aurais bouché
presque 50 seconde en 7 km ! je me dis que j’aurais peut ^être du partir plutôt…
3ème de l’étape, je monte quand sur la boite avec une troisième place
général également. Petit lot de consolation au regard des objectifs, puisque le
maillot jaune et la chouette nous sont passé sous le nez.
Merci à nos accompagnateurs et aux organisateurs qui font que ce TGD à un charme tout
particulier."
Bravo a tous pour ce TGD dantesque !!! Domage pour les objectifs mais au moins l'annee prochaine le C.A.C ne sera plus favori et pourra de nouveau surprendre. Felicitations Antoine et l'equipe.
RépondreSupprimerFrancky
Bravo et merci pour vos longs et détaillés récits de course. Vous vous êtes bien battus même si les résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances. Antoine et Philippe ont tout de même l'air d'avoir une sacrée condition !
RépondreSupprimerFranck P