En ce dimanche 28 avril une deuxième
équipe du CAC était de sortie. Cette vaillante troupe s'est
présenté sur le GP de Belley (1,2,3 FFC). Sa composition était
simple puisqu'il y avait moi (Antoine) et … moi !
Je me suis donc rendu sur ce grand prix
Guilloteau, et accompagné de quelques appréhensions. Sur moi tout
d'abord. En effet, mon genoux gauche était en délicatesse toute la
semaine et m'a obligé à sérieusement alléger les charges
d’entraînement. Des appréhensions sur les autres coureurs ensuite.
Car le cumul d'avoir croisé sur le centre de formation d'AG2r se
rendant à la course en vélo, puis de voir sur la ligne d'arrivée
tout les breaks et autres camions siglés des clubs de DN1 (et du
centre mondial du cyclisme), fait que moi et mon canyon on n'en mène
pas large dans le peugeot partner ! Enfin des appréhensions sur
le temps. Si il devait se mettre à flotter, tout les ingrédients de
la bonne grosse galère se trouveraient réunis.
Le circuit est par contre à peu prés
dans mes cordes,une descente rapide, des petites routes, une belle
bosse pas trop longue qui donne sur un grand bout de droit. Sur la
ligne ça parle, letton et anglais, je me dis que ces gars là il
sont pas venus cueillir du muguet. Donc au vu des éléments de
l'équation, j'estime que la tactique dîtes « du Phillipe
Meunier » est finalement pas si mal. Dès le départ je laisse
tout le monde s’exciter et me cale sagement en queue de paquet.
Position qui m'a d'ailleurs permise de bien admirer les diverses
chutes qui ont émaillées le début de course. Bon si la tactique
« meunière » permet de contrôler les chutes, elle
implique également de boucher les trous. Un mal pour un bien, ça me
fait un peu de fractionné. Je profite des quelques moments de répit
pour voir que devant les groupes se font et se défont au grès des
attaques.
Chaque tour, je m’efforce de passer
la bosse sur le 39, pour soulager mon genoux gauche. La « non
descente » et les chutes font du dégât, si bien qu' à
mi-course le peloton est réduit de moitié. Mais j'y figure
toujours. Et comme le groupe se réduit, si je suis toujours dernier
je suis plus proche de la tête qu'en début de course. Je remonte
donc sans vraiment le vouloir. Finalement la place du dernier à son
charme.
Dans les dernier tours, j'ai encore des
bonnes jambes. Dans l'ultime ascension je me permets même de sortir
avec un coureur du centre de formation d'AG2R ( bon on passera sous
silence le fait que devant moi il y ait une 20aine de coureurs dans
deux groupes d'échappées).
Finalement, à 1 kilomètre de la ligne
je me retrouve devant le peloton en compagnie d'une vieille
connaissance UFOLEPienne, Greg CASSINI. Cela me permettra d'aller
chercher une placette d'honneur à l'arrivée (23ème).
Au final, ni moi ni mon genoux n'ont
lâché durant cette course. Bref que du positif.
c'est pas si mal pour un unijambiste !
RépondreSupprimerle félin
Tu as bien résumé la tactique philippe meunier. Et tu vois ta place est loin d'etre ridicule surtout pour une course de ce niveau. En tant normal, il est plaisant de boucher des trous mais c'est vrai que sur une course de vélo, c'est un peu moins agréable...
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